égalité femmes-hommes : faire exploser les plafonds de verre
Priorités pour l’égalité professionnelle: Tribune de Christelle Toillon, déléguée nationale CFE-CGC
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Priorités pour l’égalité professionnelle: Tribune de Christelle Toillon, déléguée nationale CFE-CGC
Je pourrais vous parler de tous les droits de femmes inexistants ou en cours de disparition dans certains pays, mais ce n’est pas la peine d’aller si loin.
En France, nous ne devrions plus en parler depuis longtemps. Il suffit de se remémorer notre devise nationale : Liberté, Égalité, Fraternité. Nous ne devons pas oublier cette valeur d’égalité.
Toutes les femmes ont les mêmes droits que les hommes !
Le droit d’avoir une carrière !
Le droit d’être rémunérée à la hauteur d’un homme tenant un métier à valeur égale !
Le droit d’avoir des enfants sans se poser des questions sur son évolution professionnelle !
Le droit de ne pas subir un temps partiel !
Le droit d’avoir un métier technique ou scientifique !
Le droit d’être respectée et d’exercer son travail sans harcèlement ou gestes sexistes !
Le droit de pouvoir concilier vie de famille et vie professionnelle !
Mettre en place une enveloppe spécifique pour le rattrapage salarial
Malgré des avancées législatives (loi Copé-Zimmerman de 2011 puis loi Rixain de 2021), il reste encore trop de chemin à parcourir pour arriver à l’égalité salariale. Mis en place en 2019, l’index de l’égalité professionnelle femmes-hommes est perfectible car les critères ne sont pas assez ambitieux. Après sa publication par l’entreprise, aucune obligation n’incombe à celle-ci de présenter un plan d’action.
Pour la CFE-CGC, il est indispensable de mettre en place une enveloppe spécifique pour le rattrapage salarial, laquelle serait négociée avec les représentants du personnel. Cela passe par une comparaison d’un même travail ou d’un travail de même valeur, en se posant la question de la définition du travail de même valeur. Les branches professionnelles doivent aussi réfléchir à définir des critères de classement et les déployer dans les entreprises.
Vous l’aurez compris, la CFE-CGC milite pour l’intégration de la directive européenne de 2023 sur la transparence des rémunérations et donc pour la refonte de l’index égalité. Ce dispositif doit être revu en intégrant la notion de parcours professionnel car trop souvent, les femmes n’ont pas les mêmes chances dans le monde du travail. Il faut ainsi pouvoir garantir une progression de carrière équivalente et l’index doit contenir un indicateur sur l’écart du taux de promotion entre les femmes et les hommes.
La CFE-CGC veut aller plus loin et demande à intégrer un indicateur sur le taux de chance pour une femme de progresser à un niveau N.
Pour la CFE-CGC, il faut donc faire exploser les plafonds et les parois de verre. Les entreprises doivent comprendre que les femmes et les hommes, traités sur le même pied d’égalité, apporteront la synergie idéale pour faire progresser leurs activités.
Christelle Toillon, déléguée nationale CFE-CGC et membre du conseil pour la mixité dans l’industrie